Apparu dans les années 80 en Asie, le charançon rouge est un coléoptère. De couleur rouge, orangée il peut mesurer de 2 à 4 centimètres de long et 1 à 1,5cm de large. Il est en apparu dans le sud de la France en 2006 et constitue depuis le danger numéro 1 pour les Palmiers.
Ce n’est pas le charançon rouge en lui-même le plus dangereux mais ce sont ses larves. Le charançon creuse des galeries à l'intérieur du stipe et endommage la bonne circulation de la sève. Privé du liquide qui permet de transporter les nutriments nécessaires à sa croissance, le palmier dépérit. Le charançon rouge attaque d’abord les palmes pour ensuite atteindre le cœur. Une fois le cœur atteint, il est impossible de garder l’arbre en vie. Un abattage est nécessaire.
Dès lors que la température atteint 18°C, le charançon s’envole et s’accouple. Il peut parcourir jusqu’à 7 kilomètres et pondre 300 œufs. C’est donc au printemps et en été qu’il se développe le plus, essentiellement dans les départements du Sud de la France.
Les premiers symptômes apparaissent tardivement, après l’éclosion des cocons bobinés, environ 3 mois après la ponte. Les signes peuvent être les suivants :
Si les symptômes sont identifiés très tôt, une taille d'assainissement est possible (coupe des palmes jusqu'au cœur). L'arbre peut rester en vie. Toutefois, on constate souvent que le palmier est condamné à l'apparition des signes d'infestation. Un abattage est nécessaire.
Aussi, les traitements qui existent pour lutter contre le ravageur seront plutôt privilégiés dans le cadre d'actions préventives :
Depuis le 21 Juillet 2010, les particuliers et professionnels qui possèdent des palmiers doivent impérativement surveiller et traiter leurs arbres. Si malheureusement les palmiers sont infestés, les propriétaires doivent obligatoirement déposer une déclaration auprès de leur commune ou du Service Régional de la Protection des Végétaux (SRPV).
La solution la plus efficace pour lutter contre la propagation du charançon est d’abattre le palmier infecté puis de détruire le bois par incinération ou broyage fin.
Mais pour procéder à l’abattage et à la destruction des palmiers charançonnés, l’entreprise doit être certifiée par la DRAAF (Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt) et ses équipes doivent être formées au charançon rouge.